Le destin d’Antoine, fils de colon français en Algérie

Une vie quotidienne dans la Mitidja à la fin du XIX° siècle

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Saga d’une famille de Boufarik sur trois générations durant la période intermédiaire de l’Algérie française (des années 1870 à la fin de la Première Guerre mondiale). Celle qui suivait la phase difficile de l’installation des colons de la première heure et qui préparait les soubresauts des premiers mouvements nationalistes algériens de l’immédiat après-guerre. C’est l’âge d’or de la colonisation française en Algérie qui correspond aussi à l’apogée de la révolution industrielle.
Récit de la vie au quotidien d’une famille recomposée de modestes colons, où le travail prime sur le bonheur familial. On s’y marie par intérêt et non par amour. Tableau d’une communauté issue de divers pays méditerranéens et provinces françaises. Ces colons se veulent « algérois » (« pied noir » n’existe pas encore à cette époque) pour se distinguer du Français métropolitain. Malgré les différences de caractère et de langage, la vie quotidienne est celle d’une province française : les églises sont remplies principalement par les femmes, les cafés par les hommes (les indigènes vont au café maure), pendant que les femmes préparent la cuisine ; seule différence avec la métropole : ce sont surtout les ouvriers arabes ou kabyles qui travaillent dans les champs. Les nouvelles sont vite colportées chez les nombreux commerçants du village, avant tout lorsqu’on ne connaît pas le père d’un enfant.
Antoine réussira-t-il dans ces conditions à réaliser son bonheur malgré la blessure originelle qui le marque ? Si sa famille rejette son amie Ania, une indigène kabyle, la société et la morale de l’époque lui permettront-il de faire sa vie avec elle ?
Philippe Duhamel, au terme d’une carrière commerciale à Paris, s’est établi dans les environs de Bordeaux. Il consacre son temps à l’écriture et à des recherches historiques sur la période de la colonisation française en Algérie.

Tableau d’une communauté issue de provinces françaises différentes et de divers pays méditerranéens. Ces colons sont allés jusqu’à s’approprier le qualificatif d’  » algérien  » (le mot pied noir  » n’existe pas encore à cette époque) pour se distinguer du Français métropolitain qu’ils appellent le  » patos  » dans leur parler propre, le pataouète. Une dose d’humour est toujours présente dans leurs conversations. Malgré les différences de caractère et de langage, la vie quotidienne est celle d’une province française : les églises sont remplies principalement par les femmes, les cafés par les hommes (les indigènes vont au café maure), pendant que les femmes préparent la cuisine, seule différence avec la métropole : ce sont surtout les ouvriers arabes ou kabyles qui travaillent dans les champs. Les nouvelles sont vite colportées chez les nombreux commerçants du village, avant tout lorsqu’on ne connaît pas le père d’un enfant.
Antoine réussira-t-il dans ces conditions à se faire son bonheur malgré sa blessure originelle ? Si sa famille rejette son amie Ania, une indigène kabyle, la société et la morale de l’époque lui permettront-t-il de faire sa vie avec elle ?

Témoignage d’un pied-noir:

(…) votre livre dans ma mémoire (…) m’a fait vivre « la-bas » pendant deux jours.
Je trouve que vous avez écrit avec la nostalgie qui vous pousse a rechercher l’envie de donner envie.
Le détail, les traduction, les explications et les recherches que vous avez dû faire doit être un travail titanesque.
Si les aventures s’étaient situées dans le département d’Oran cela aurait pu être ma famille qui elle aussi est venue en 1870 ou des amis tout au long de ce récit.
(…)
Il est vrai que des idées et des commentaires n’auraient pas été dit de la même manière de la part d’un pied-noir (puisque vécu), mais la recherche et l’art de replonger un pied-noir dans le « paradis perdu » font de votre livre : un ouvrage a respecter et de vous un écrivain qui a le mérite de s’intéresser a nous et d’avoir eu l’occasion de devenir Pied-Noir le temps de l’écriture du livre.
(…)
J’ai vraiment passé un bon moment a la lecture de votre livre.

Denis D.